Travailler en autonomie

 Philippe Perrenoud (sociologue et professeur à l'université de Genève) distingue des compétences qui permettent  de construire et de défendre son autonomie,

je m'en approprie certaines puisqu'elles me correspondent et que j'ai ou que je peux les exploiter dans la réalisations de tâches professionnelles :

Ces compétences, ensembles ou séparément, sont le socle de mon employabilité.

1->Savoir identifier, évaluer et faire valoir ses ressources, ses limites et ses besoins

Dans le cadre de mes  stages au CESI , j'ai à chaque fois fait preuve d'autonomie pour mener à bien mes missions. J'ai mené des entretiens pour découvrir et appréhender le contexte , les attitudes et les habitudes de chaque réfèrent de formation dans le but de proposer un nouveau standard applicable à chaque domaine et chaque cession de formation. J'ai également mené des recherches documentaires diverses et nombreuses dans la phase de préparation de chaque propositions.


exemple : les archives


Contexte :

Dans le cadre d’un stage, alors que j’avais pour mission de mettre en place une feuille de route pour l’accompagnement au mémoire étudiant et afin de comprendre les attentes du centre de formation j’ai eu accès à de nombreux documents en interne que j’ai pu étudier. Pour compléter mes connaissances et avoir les attendus des professionnels, j’ai analysé les annotations de soutenances de jury d’années précédentes. Les archives, contiennent de nombreux dossiers sur des étagères sans logiques apparentes de classement. Après quelques démarches infructueuses, je finis par trouver les mémoires mais pas leurs comptes rendus de soutenance. Il m’a fallu faire preuve de persévérance et de perspicacité pour décoder les sigles et trouver enfin le dossier « soutenance ». Je relève une par une les annotations, je complète un tableau qui classe les remarques par point positifs et par points à améliorer. Une fois les 35 soutenances lues et synthétisées, j’ai regroupées les annotations en domaine pour pouvoir analyser les attentes du jury et les intégrer aux 4 journées d’accompagnement au mémoire que je dois programmer. Je fais ressortir quatre gros domaines : le premier en lien avec la structure du mémoire, le deuxième traite des missions développées en entreprises et exploitées par le mémoire, puis l'aspect rédactionnel contenant les normes et les règles d'écriture, d'orthographe et de syntaxe. Il y a également tout un ensemble de remarque concernant la prise de recul et l'équilibre entre la théorie et la pratique. Le dernier sous domaine, est relatif à la soutenance, la prise de parole et la posture de cadre ; elle sera traitée lors d'une journée d'accompagnement et de communication . J’ai présenté mes résultats sous forme de carte heuristique en répartissant un domaine par jour d’accompagnement et j’ai pris rendez-vous avec le commanditaire pour lui présenter le résultat des recherches.

Résultat :

La carte heuristique que j’ai élaboré en toute autonomie, permet de mettre en valeur les documents d’accompagnements déjà délivrés aux apprenants et qui sont mal et trop peu utilisés et elle permet aussi de valoriser l’intérêt des 4 journées d’accompagnement. Je rassemble l’analyse des annotations de jury et la synthèse des documents internes pour apporter des preuves exploitables lors de la séance pédagogique de présentation du module. L’union de ces deux travaux est la base de construction de la feuille de route et la base de présentation de la première journée d’accompagnement au mémoire des niveaux II que j’ai animé face aux 32 apprenants de la formation RQSE (responsables qualités, sécurité environnement).